Rabat, le 9 Novembre 2012
Khadija
RHAMIRI, Abdelhamid AMINE, Abderrazzak DRISSI
Membres du
Secrétariat National de l'Union Marocaine du Travail (UMT)
(Exclus
arbitrairement de l'UMT depuis le 22 mars 2012)
Aux Camarades dirigeantEs et militantEs:
- De la
Confédération Syndicale Internationale, (CSI)
- De la
Fédération Syndicale Mondiale, (FSM)
- De
l’Union Syndicale des Travailleurs du Maghreb Arabe (USTMA)
- Des
Centrales Syndicales démocratiques en rapport avec l'UMT
Au secrétaire général du BIT
Objet: Demande de solidarité dans le combat contre la bureaucratie prévaricatrice
au sein de l'UMT, pour la démocratie interne et le respect des résultats du 10ème
Congrès National (décembre 2010).
Références:
1- Notre déclaration du 23 mars 2012
considérant comme nulle la décision de notre exclusion de l'UMT ;
2- Notre document du 17 mai 2012
intitulé «l'UMT en danger: offensive sans précédent contre la démocratie
interne et les militants démocrates de l’UMT»;
3- Notre déclaration du 21 juillet 2012
intitulée « Pour ces raisons Farouk CHAHIR doit dégager ».
Le 22 mars dernier, un «comité disciplinaire» de l'UMT
a pris la décision de «nous exclure de toutes les instances et structures de
l'UMT»; d'autres dirigeants ont également été exclus de la
centrale pour des raisons similaires: propagande contre l'organisation
(ce qui est faux puisqu'il s'agit en fait de l'usage de notre droit à la
liberté d'expression pour critiquer la bureaucratie prévaricatrice au sein de
notre centrale) et refus de nous soumettre à une résolution prise le 5 mars au
nom de la Commission Administrative de l’UMT (ce qui est vrai cette fois,
puisqu’on ne pouvait accepter une résolution préfabriquée, illégale et
illégitime).
En fait cette décision n’est qu’un chainon d’une série
de mesures antidémocratiques prises depuis le 5 mars 2012 et visant à se débarrasser de dirigeantEs et militantEs démocrates et à
affaiblir, sinon à démanteler, les structures démocratiques et combatives de
l'UMT, en premier lieu l'Union Régionale de Rabat - Salé - Témara, la
Fédération Nationale de l'Enseignement (FNE), la Fédération Nationale des
Ouvriers et Fonctionnaires des Collectivités Locales (FNOFCL), l'Union
Syndicale des Fonctionnaires (USF) et la Fédération Nationale du Secteur
Agricole (FNSA) :
1) Le 5
mars 2011, la Commission Administrative de l’UMT prend la décision illégale de dissoudre toutes les instances de l'Union
Régionale de Rabat-Salé-Temara (une Union démocratique et combative), y
compris la Commission Administrative Régionale et le Bureau Régional élus par
le 11ème Congrès, et annonce la mise en place d'un «comité de
gestion» à la place du Bureau Régional sans une simple consultation préalable
des concernés. Le comité a été agréé par les autorités locales de Rabat,
complices de la haute bureaucratie syndicale. Dans la foulée, ce «comité de
gestion» a été décrété comme «commission préparatoire du 12ème
congrès régional» à la place de la commission préparatoire légale qui avait
déjà travaillé positivement durant des mois. Le même jour un dirigeant a été
exclu et un autre s'est vu geler ses activités en attendant de passer devant un
«comité disciplinaire».
Le prétexte de tout cela: un long article, bien
documenté d'ailleurs (se basant notamment sur un rapport de l'Inspection
Générale des Finances et un autre de l'association
« France-liberté »), paru le 23 février dans un journal en arabe
(Almassae) sur quelques aspects de la prévarication et de la bureaucratie à
l'UMT. La responsabilité de l'article a été attribuée, à tort d'ailleurs, aux
militants démocrates de Rabat.
Le
9 mars, un commando expédié par des membres de la
direction de la centrale est venu de Casablanca pour fermer manu
militari le
siège de l'UMT à Rabat sous prétexte d'effectuer des travaux; le
siège a été rouvert partiellement quelques semaines plus tard, mais
uniquement pour les
membres et les secteurs ayant fait allégeance à la direction de l'UMT;
tous les
autres, c'est-à-dire la majorité, n'ont toujours pas le droit
d'accéder au
local.
C'est dans ces conditions qu'un rassemblement a été
organisé au siège de l'UMT à Rabat sous la bannière des bureaucrates de la
direction de l'UMT, regroupant des personnes venues de Rabat, mais également de
Casablanca et de plusieurs autres villes du Maroc. Ce meeting baptisé sans
vergogne «12ème Congrès Régional», et qui a duré trois heures
environ, a «élu» par acclamations une commission administrative régionale et un
Bureau Régional constitué pour l'essentiel de bureaucrates prévaricateurs et
ayant pour secrétaire général une personne dénoncée déjà comme prévaricatrice
dans un rapport – connu et publié par des journaux marocains – de la «Fondation
France – libertés»!!
Les démocrates de l'Union Régionale, en se basant sur
la volonté des syndicats des différents secteurs interdits d'accéder au local
UMT de Rabat, ont réagi en organisant le 1er juillet 2012 le 12°
congrès Régional légal qui a reconduit l'ex-secrétaire générale élue par le 11e
congrès notre camarade Khadija RHAMIRI (membre du secrétariat national exclue
de l'UMT), à la tête de l'Union Régionale ; mais les autorités locales,
complices de la bureaucratie prévaricatrice, ont refusé d'accepter le dossier
légal constitué par le nouveau Bureau.
2) Le 22
mars une exclusion illégale de 3 membres du Secrétariat National (SN) et d'un membre de la Commission Administrative (CA) de l'UMT est
prononcée par un «comité disciplinaire» (voir notre déclaration ci-jointe du
23 mars 2012).
3) Deux
tendances se sont constituées au niveau de la Fédération Nationale de
l'Enseignement (FNE): la tendance bureaucratique très
minoritaire, mais appuyée par les bureaucrates de la direction de l'UMT et la
tendance démocratique – représentant 80% environ des bases de la Fédération
combattue énergiquement par la haute bureaucratie de la centrale qui lui
interdisait toute possibilité de se réunir dans les locaux syndicaux: par deux
fois (le 24 mars et le 9 avril) des centaines de responsables de la FNE ont été
empêchés par la force de se réunir à Casablanca. Tout ceci a abouti à la tenue
de deux Congrès les 5-6 mai 2012, l'un à Casablanca à faible représentativité,
appuyé et parrainé par la direction bureaucratique de la centrale, l'autre à
Rabat à forte représentativité combattu conjointement par le pouvoir politique
et la bureaucratie syndicale.
Actuellement, on se retrouve avec deux Fédérations
Nationales de l'Enseignement:
La 1ère
parrainée par la haute bureaucratie éradicatrice et dirigée – suite au pseudo
congrès, inachevé d'ailleurs, du 5 mai à Casablanca – par le vieux bureaucrate
Mhamed GHAYOUR (né en 1920) en poste à la tête de la Fédération suite au 8e
congrès tenu en 1987 et au 9e (le dernier en date avant celui de mai
2012 !) tenu en mars 1995.
La 2ème
dirigée par Abderrazzak DRISSI (membre du Secrétariat National,
« exclu » de l'UMT) suite au 10e congrès de la FNE tenu à
Rabat les 5 et 6 mai 2012 (plus de 17 années après le 9e
congrès !!) dans des conditions de transparence et de démocratie
remarquables.
Inutile de dire que les autorités du ministère de
l'Intérieur ont donné leur aval aux instances de la FNE parrainées par la haute
bureaucratie prévaricatrice et entravé l’activité légale des instances
légitimes de la FNE.
4) Le 31
mars début d'exécution d'un plan de démantèlement de l'Union Syndicale des
Fonctionnaires (USF) en créant une structure
parallèle («Commission de Coordination Nationale des Secteurs des
Fonctionnaires») qui du même coup a été chargée du dialogue social avec le
gouvernement relatif aux fonctionnaires, à la place du Bureau National de
l'USF, l'interlocuteur attitré jusque là du gouvernement pour ce qui concerne
les fonctionnaires et assimilés.
Le 10 mai, dans une lettre envoyée au ministre chargé
de la fonction publique, un membre du Secrétariat National de l'UMT, Ahmed
BAHNIS, a décrété en dehors de toute légalité la dissolution de l'USF.
C'est alors que la direction légale de l'USF a
organisé le 10 juin 2012 le 3ème congrès de l'USF.
Devant cette situation, la haute bureaucratie, après
avoir tenté de démanteler l'USF et de la déclarer dissoute, s'est subitement
ravisée en organisant le 14 juillet une « assemblée générale » qui a
décrété « la renaissance de l'USF » !! qui a dit que la
bureaucratie craint le ridicule ?!
Ainsi donc tout comme pour le secteur de
l'enseignement et pour l'Union Régionale de Rabat-Salé-Temara, faute
d'éradiquer les démocrates, la haute bureaucratie a eu recours à la division
par en haut.
5) C'est
le même processus que va connaitre le secteur des collectivités locales.
La Fédération Nationale des Ouvriers et Fonctionnaires
des Collectivités Locales (FNOFCL) était de par
sa démocratie interne et sa grande combativité un autre objectif à abattre
aussi bien par le Ministère de l'Intérieur (chargé de la tutelle des
collectivités locales) que par la bureaucratie syndicale, surtout après la
grande marche organisée à Rabat le 29 février 2012 avec la participation de
milliers de militantEs.
Le 7 avril une réunion de la Commission Administrative
de la FNOFCL tenue à Casablanca a été mise en échec par des sbires de la
direction de l'UMT; quelques semaines plus tard, le 10 mai, la direction de la
centrale a gelé les activités de tous les membres du Bureau National de la
Fédération sans exception; c'est dire que la haute bureaucratie n'a aucun appui
au niveau du Bureau National, soutenu d'ailleurs par 80% au moins de la base
syndicale.
Le 9 juin dernier, le processus de la division par en
haut allait aboutir à 2 congrès de la FNOFCL, un pseudo congrès (avec une
représentativité douteuse) tenu à Casablanca, et parrainé par la haute
bureaucratie et un congrès démocratique avec une représentativité incontestable
tenu à Rabat le même jour et qui a reconduit à sa tête l'ex secrétaire général
et quasiment tous les membres du bureau National sortant et
« dissout » entre temps par la bureaucratie éradicatrice.
6) Le 27 mai
dernier une agression violente et sanglante a été perpétrée par la haute
bureaucratie (sous la direction de 2 membres du Secrétariat National,
Brahim KARFA et Noureddine SOULAIK) contre l'Union Locale de Taza aboutissant à
la fermeture du siège et à la mise en place d'un bureau local fantoche à coté
du bureau légal et légitime.
7) Le 17
juillet dernier la Fédération Nationale du Secteur Agricole (FNSA), – une fédération unifiée, démocratique, indépendante, combative,
progressiste jouissant de la considération de l'ensemble des travailleurs du
secteur agricole, des démocrates marocains et même des responsables
gouvernementaux, bref un fleuron syndical de l'UMT a fait à son tour l'objet
d'une tentative de division par en haut ; cette fois c'est l'éradicateur
en chef de l’UMT, le dénommé Farouk CHAHIR, secrétaire général adjoint de
la centrale qui se découvre en jouant le rôle de maître d'oeuuvre de cette
sale besogne; mais devant la ténacité de la Fédération, ce fut un échec
lamentable de la division par en haut.
Depuis le 5 mars dernier et jusqu'à présent les
éradicateurs de la direction bureaucratique de l'UMT cherchent à acculer
l'ensemble des démocrates à sortir de l'UMT, pour satisfaire leur appétit de
prévaricateurs; un plan d'éradication des démocrates a été mis en place avec la
complicité, pour ne pas dire l'appui du Pouvoir; mais les démocrates, très
attachés à leur centrale résistent jusqu'a présent, tout en dénonçant les
violations des libertés syndicales au sein même de la centrale pratiquées par
des dirigeants syndicaux pervers supposés être les défenseurs du droit
syndical, de la liberté d'expression et des statuts de la centrale approuvés
par le 10° congrès tenu en décembre 2010.
La lutte entre dirigeants bureaucrates et militants
démocrates n'est pas nouvelle au sein de la centrale; les 55 années du règne de
Mahjoub Ben Seddik ex secrétaire général à vie (20 mars 1955, jour de la
création de la centrale - 17 septembre 2010, jour de son décès) ont connu une
lutte acharnée entre les deux pôles, une lutte qui a fait beaucoup de dégâts au
sein du mouvement syndical qui en est sorti affaibli, divisé, bureaucratisé et
inféodé pour bon nombre de ses composantes au pouvoir, au patronat et aux
partis politiques.
Le décès de Mahjoub Ben Seddik et le 10ème
Congrès de l'UMT tenu 3 mois après (et presque 16 années après le 9ème
Congrès) devaient être l'occasion de rectifier le tir; grâce au poids
grandissant des démocrates et à la volonté de la bureaucratie traditionnelle de
changer de look, un compromis positif a été trouvé et le 10ème
Congrès fut un succès pour l'UMT: adoption d'un statut démocratique avec un
préambule centré sur la défense des valeurs et principes de base du
syndicalisme démocratique et militant; une déclaration générale forte, des
résolutions avancées avec une recommandation appelant à faire la lumière sur
les biens de l'UMT spoliés par des dirigeants véreux. Sur le plan
organisationnel une Commission Administrative et un Secrétariat National ont
été mis en place de manière quasi consensuelle; quelques 25% des membres font
partie du courant démocratique.
Mais les résultats du 10ème Congrès
n'étaient pas du goût de tout le monde, notamment de la bureaucratie
traditionnelle et surtout prévaricatrice -qui avait peur pour ses intérêts et
pour sa rente syndicale-, du pouvoir politique, du patronat; il fallait donc
s'attendre à une recrudescence de la lutte entre démocrates progressistes et
bureaucrates conservateurs.
Le champ de lutte c'est d'abord l'attitude à l'égard
du Mouvement du 20 Février (réplique marocaine du «printemps arabe») contre le
despotisme et la prévarication et pour la dignité, la liberté, l'égalité, la
justice sociale, la démocratie et les droits humains; alors que les démocrates
progressistes poussaient vers un soutien franc et concret à ce mouvement
démocratique, les bureaucrates conservateurs voulaient s'en tenir au plus à un
soutien de principe.
Les divergences se sont accentuées avec le débat au
sein de la CA de l'UMT le 20 juin 2011 sur l'attitude à prendre à l'égard du
projet de constitution amendée soumis à référendum le 1er juillet
2011; là encore les bureaucrates conservateurs ont réussi à rassembler une
majorité de la CA autour du «Oui à la constitution» alors que les démocrates
progressistes voulaient que la direction de l'UMT laisse le libre choix aux
adhérents de voter par Oui, par Non ou de boycotter le référendum en conformité
avec le pluralisme politique au sein de la centrale, son indépendance et son
histoire, puisque jamais l'UMT n'a voté en faveur des différentes constitutions
despotiques octroyées par le pouvoir; et la constitution du 1er
juillet ne faisait malheureusement pas exception pour ce qui concerne la
consécration du despotisme.
Les divergences politiques devaient aussi fatalement
se répercuter sur le plan organisationnel et financier:
1. Sur
le plan financier et des biens de l’UMT, la
recommandation du Congrès pour la vérité dans ce domaine et pour la
récupération des biens spoliés a été ignorée; pire encore il n'y a pas eu de
rapport financier pour l'année 2011: combien de cartes ont été placées en 2011?
Quel est le revenu correspondant pour la centrale? Quel est le montant des
subventions de l'Etat? Quels sont les entrées en provenance des projets de
formation? Quels sont les autres revenus? Quelles sont les dépenses de la
centrale? Quel bilan pour 2011, premier exercice financier de la nouvelle
direction issue du 10ème congrès? Aucune réponse!!! Et l'aura-t-on
jamais?!!!
2. Sur
le plan organisationnel, le fonctionnement du département
de l'organisation a été bloqué pour laisser libre cours aux décisions
organisationnelles irresponsables au lieu de l'action collective; Aucune action
pour faire connaitre les résultats du 10ème Congrès n'a été
entreprise; même la liste de la commission administrative n'a pas été publiée
afin de pouvoir la changer à la convenance des hauts bureaucrates. Nous venons
juste au début de ce mois de prendre l'initiative de la publier.
Sur le plan organisationnel également, très peu de
congrès ont été tenus pour renouveler les instances dirigeantes tant au niveau
des Fédérations que des unions locales; et le peu de congrès organisés n'ont
malheureusement pas été différents des congrès tenus lors de la dernière phase
du règne de Mahjoub Ben Seddik.
Mais le plus grave, c'est ce plan diabolique mis en
place pour détruire les structures démocratiques et progressistes qui se sont
développées sous le joug de Mahjoub lui-même et notamment le renforcement
organisationnel et du caractère démocratique et progressiste de l'Union
Régionale de Rabat, de la FNSA, de la FNOFCL, de la FNE et de l'USF.
Le plus dramatique c'est que l'exclusion des
dirigeants UMT contestataires, et plus généralement l'éradication des militants
démocrates vise à vider l'UMT de son contenu démocratique militant et
progressiste pour l'installer définitivement dans le giron de la collaboration
de classe et de la collaboration politique avec le pouvoir réactionnaire
marocain (makhzenien); c'est un véritable putsch contre les résultats du 10ème
Congrès; et c'est inacceptable pour tout militant soucieux de «servir la
classe ouvrière et non s’en servir».
En conclusion nous estimons que l'UMT est aujourd'hui
en danger; elle est menacée par une grave régression suite au complot visant à
l'éradication des démocrates; d'où la nécessité pour tous les syndicalistes
démocrates et progressistes, à travers le monde, de soutenir fermement leurs
camarades au sein de l'UMT.
C'est urgent, car des combats d'importance attendent
la classe ouvrière marocaine notamment contre le projet de loi rétrograde sur
la grève, contre le projet de loi régressif sur les syndicats, contre le projet
de décret sur les contrats de travail, contre une réforme régressive des
régimes de retraite, contre la liquidation de la caisse de compensation et
contre le « dialogue social » boiteux, stérile et frauduleux avec le
gouvernement PJD. L'éradication des militants démocrates et progressistes de
l’UMT vise en fait à désarmer notre centrale et à la neutraliser.
Nous appelons les organisations syndicales
démocratiques au niveau international, amies de l'UMT profonde, des
travailleurs du Maroc, à appuyer vigoureusement le combat pour la démocratie
syndicale, contre la bureaucratie et la prévarication au niveau du syndicat. Il
y va de l'avenir du syndicalisme ouvrier au Maroc, mais également de la
démocratie dans notre pays entravée par l'existence du pouvoir réactionnaire
grand soutien de la bureaucratie syndicale prévaricatrice. Il n'y a qu'une
seule voie pour garantir l'avenir de l'UMT: respect de la démocratie interne,
de l'indépendance syndicale et des résultats du 10ème Congrès
National tenu en décembre 2010.
Le minimum qu’on pourra demander à des organisations
comme la CSI, la FSM, l’USTMA, les différentes centrales amies de l'UMT ainsi
qu'au BIT c'est d'ouvrir une enquête objective sur ce que nous avons avancé
dans cette lettre ; il est grand temps dans notre pays de faire rimer
syndicalisme et démocratisme au lieu de l’associer au bureaucratisme et au
despotisme.
En attendant votre réponse, veuillez agréer cherEs
amiEs et camarades l’expression de nos sentiments chaleureux.
Rabat le 09 Novembre 2012
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire